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Diffusion du neurofeedback en France La pratique thérapeutique A ce jour, le neurofeedback thérapeutique est pratiqué par plus de 450 praticiens privés couvrant le territoire national, ainsi qu'à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris pour les troubles du sommeil et l'autisme (Département de neurophysiologie clinique et Département de Psychiatrie de lEnfant et de lAdolescent, du Pôle des maladies du système nerveux, respectivement) et pour les troubles de la maladie d'Alzheimer (Institut de la Mémoire et de la Maladie d'Alzheimer et Institut du Cerveau et de la Moelle épinière). L'hôpital Sainte-Marguerite à Marseille utilise également le neurofeedback pour le TDAH et l'épilepsie. La liste des praticiens de neurofeedback exerçant en France est disponible dans l'Annuaire des praticiens de neurofeedback dynamique et sur la page de liens. Depuis mai 2008, l'association Neuf de Cur fondée par Jean-Pierre Papin et qui regroupe plusieurs centaines de familles d'enfants handicapés recommande l'utilisation du neurofeedback dynamique après que plusieurs familles ont obtenus d'excellents résultats. Un certain nombre de familles d'enfants handicapés se sont équipées pour faire des séances à domicile. L'Association Dominique près de Toulouse et l'association Les Enfants de la Chance à La Réunion se sont aussi équipées pour pouvoir donner des séances. L'association Un Zèbre à Vitré qui regroupe des centaines de parents ayant des enfants à haut potentiel donne également des séances de neurofeedback, comme en témoigne sa présidente Edith Jolivet dans cet interview.
La recherche Le neurofeedback a fait en 2006-2008 l'objet d'une étude pour le traitement du Trouble du Déficit de l'Attention et Hyperactivité (TDAH) au Laboratoire de Neurosciences Fonctionnelles et Pathologies du CHU d'Amiens. Le résultat de cette étude est examiné ici. L'impact du neurofeedback au profit de patients atteints de pathologie fronto-temporale, sur le stress, l'anxiété du conjoint aidant et la relation de couple, à fait l'objet d'une étude à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (IM2A) dont le résultat à été rendu public en 2013 (WordPress.com). Le CHU de Lille met actuellement en uvre un programme de recherche visant au contrôle des hallucinations par neurofeedback. Le CHU de Nantes travaille sur le traitement par neurofeedback des douleurs fantômes liées à lamputation ou la paralysie dun membre. Le CHU de Rennes travaille sur le neurofeedback pour la dépression résistante et pour récupérer après un AVC. A l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, le chercheur Michel Le Van Quyen travaille sur l'épilepsie. A l'hôpital Pellegrin de Bordeaux, Jean-Arthur Micoulaud-Franchi teste l'efficacité du neurofeedback sur les performances cognitives et la vigilance diurne chez le sujet sain en déficit de sommeil contrôlé.
Concernant les Interfaces Cerveau/Machine (ICM), le neurofeedback fait l'objet de recherches notamment à l'ESPCI (Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles) à Paris, au CRNL (Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon) à Lyon, à l'INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique) à Rennes, Sophia-Antipolis et Bordeaux, à l'IRISA (Institut de Recherche en Informatique et Systèmes Aléatoires) à Rennes, ainsi qu'au CerCo (Centre de Recherche Cerveau et Cognition) à Toulouse, et au GIPSA-Lab (Grenoble Images Parole Signal Automatique) à Grenoble.
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